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Faiblesse des réseaux de télécommunications
Posté le 27 November 2004 à 18:38:25 CET par Buzz

Télécoms L'opérateur historique France Télécom, sa filiale Orange et Bouygues Telecom ont tous trois connu, dans les sept derniers mois, des pannes importantes, privant leur clientèle de service téléphonique pour des durées variant de quelques heures à presque deux jours. La succession de ces événements met en lumière la complexité croissante des systèmes de télécommunications et les difficultés posées par les nécessités, nouvelles, d'interconnexion de nombreux réseaux hétéroclites. Une enquête sur ce thème a été diligentée par le ministre de l'industrie, Patrick Devedjian, et devrait être menée par le Conseil stratégique des technologies de l'information (CSTI).

La complexité des systèmes atteint désormais un tel degré que les causes de la défaillance qui a interrompu le service de Bouygues Telecom, les 17 et 18 novembre, ne sont toujours pas connues. L'entreprise, qui a exclu toute "erreur humaine", tout "acte de malveillance" et toute "attaque virale", est incapable d'expliquer les raisons de la chute quasi simultanée de ses deux serveurs de routage. Les bases de données présentes sur ces machines sont essentielles, car ce sont elles qui permettent de mettre en relation les utilisateurs.

"Ces deux serveurs, dont l'un est la "copie" de l'autre, sont distants d'une vingtaine de kilomètres, et leur localisation est tenue secrète, explique-t-on chez Bouygues Télécom. Si le premier serveur tombe en panne, le second est censé prendre le relais immédiatement." Des manœuvres de basculement d'un serveur à l'autre sont en outre régulièrement menées par les services techniques de Bouygues Telecom. Mais, dans le cas de la récente rupture de service, la défaillance de la première machine a été suivie, "six à sept minutes plus tard", selon Bouygues Telecom, de celle de sa jumelle.

La probabilité de voir ces deux défaillances techniques s'enchaîner ainsi est "presque nulle", insiste-t-on chez l'opérateur. Ce dernier, sans fournir plus d'explications, met en avant une probable avarie matérielle ou logicielle des serveurs, précisant que ces derniers sont fournis par le constructeur américain Tekelec.


40 MILLIONS D'APPAREILS

"Des pannes de ce type surviennent régulièrement, mais elles sont en général de très courte durée", explique un enseignant-chercheur à l'Institut national des télécommunications (INT), qui n'exclut pas qu'une forte surcharge du trafic téléphonique puisse être à l'origine de la chute quasi simultanée des deux serveurs de routage de Bouygues Telecom. "En France, les réseaux GSM ont été dimensionnés pour environ 16 millions de téléphones mobiles ; or nous arrivons aujourd'hui à environ 40 millions d'appareils, sans compter les téléphones étrangers, précise-t-il. Pour remédier à ce sous-dimensionnement, les opérateurs GSM ont recours à des "astuces" logicielles sur les serveurs de routage."

Orange, dont les serveurs de routage sont fournis par le même équipementier américain, a également subi une panne importante le 30 mars. Cependant, cette défaillance, qui a duré trois heures, "n'a concerné que les appels entrants", fait savoir la filiale de l'opérateur historique. Les utilisateurs sont restés en mesure, tout au long de la panne, d'appeler leurs correspondants.

Cette défaillance ne met pas en cause les équipements, mais tient à des "manipulations techniques" opérées sur le réseau, précise Orange, qui refuse d'entrer dans le détail avant la publication des conclusions de l'enquête du CSTI.

La panne du réseau GSM d'Orange pourrait être, selon le chercheur de l'INT, du même type que celle qui a frappé France Télécom les 30 et 31 octobre. Cette dernière est d'ailleurs la plus représentative des nouvelles fragilités des réseaux de télécommunications. Ses causes tiennent en effet aux nécessités d'interconnecter plusieurs réseaux.

Commencée le 30 octobre vers 18 heures, elle a touché 26 commutateurs sur les 600 que compte France Télécom. Sur les installations défaillantes, réparties "sans logique apparente" sur le territoire, précise-t-on chez France Télécom, une baisse de débit a été observée. Cette anomalie n'a pas entraîné de rupture complète du service mais, dans certaines régions, une grande difficulté d'appel jusqu'au 31 octobre au soir.

Une fois identifiés, les commutateurs problématiques ont été, un à un, réinitialisés. Rien n'y a fait. Les techniciens de France Télécom ont ensuite mis en évidence des signaux erronés adressés aux commutateurs défaillants. En remontant la trace de ces signaux, les enquêteurs ont abouti à un équipement situé à Reims (Marne) et chargé de faire le pont entre la voix sur IP (VoIP, c'est-à-dire la voix qui emprunte Internet) et le réseau téléphonique classique (RTC). Dans le cas de cette avarie, c'est la défaillance d'un unique "équipement tampon" entre deux types de réseaux qui a provoqué une panne au niveau national.

CONCURRENCE ACCRUE

Toujours selon l'enseignant-chercheur de l'INT, "Dans un futur très proche, l'un des principaux périls résidera dans le développement du transport de données sur les réseaux sans fil. Il suffit qu'une station de base fasse une erreur d'aiguillage et transmette des données - images, vidéo, etc.- sur le réseau de transport de voix pour que cela provoque de gros problèmes, sur les commutateurs du réseau téléphonique classique par exemple..."

Orange, dont les serveurs de routage sont fournis par le même équipementier américain, a également subi une panne importante le 30 mars. Cependant, cette défaillance, qui a duré trois heures, "n'a concerné que les appels entrants", fait savoir la filiale de l'opérateur historique. Les utilisateurs sont restés en mesure, tout au long de la panne, d'appeler leurs correspondants.

Source: Le Monde - 26/11/2004

 
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